Comment attraper un faussaire en 1885
Le Service des archives contient des documents et des artéfacts qui représentent plus de 200 ans d’histoire, tant en Amérique du Nord qu’ailleurs dans le monde, et permet de préserver le patrimoine de BMO. Le Service des archives collectionne des pièces vraiment uniques et, en l’honneur de la Journée internationale des archives, nous sommes heureux de vous parler de l’une de nos collections les plus intéressantes.
Aux 19e et 20e siècles, des avis de recherche étaient commandés par la Banque afin de traduire en justice les faussaires, les falsificateurs et les voleurs. Certaines affiches étaient diffusées par la police, tandis que d’autres étaient publiées par l’Agence nationale de détectives Pinkerton. Les descriptions et les portraits dessinés sur les affiches étaient précis et très détaillés afin de maximiser les chances que l’accusé soit reconnu et, ultimement, appréhendé.
Dans le cas de James Robinson, qui avait déposé un billet falsifié à la succursale de la Banque de Saint John, la description de l’affiche ne négligeait rien. En effet, elle présente en détail ses caractéristiques physiques uniques (« il a une très vilaine cicatrice, de cinq centimètres de long ou plus, probablement de huit ou dix centimètres de long, ou de la forme et de la taille d’un index environ, dans le cou, juste sous le côté droit de sa mâchoire »), ainsi que sa façon de parler et son tempérament général (« il parle assez lentement, habituellement à voix basse; il est calme et serein »).
Restez à l’affût d’autres contenus au sujet de notre collection patrimoniale!