Two men reading

Vivre là où l’on travaille

Pour certains employés, l’un des avantages de travailler à la Banque était l’hébergement gratuit.

Plusieurs de nos succursales à l’échelle du Canada disposaient d’un petit logement se trouvant au-dessus ou sur le côté du bâtiment et étant destiné aux célibataires ou au directeur et à sa famille. À cette époque, les employés de sexe masculin ne devaient pas être mariés s’ils vivaient avec d’autres employés au-dessus de la succursale.

C’était une situation avantageuse à la fois pour les employés et la Banque. Les employés n’avaient pas de loyer à payer, ce qui leur permettait de veiller davantage à donner aux clients les moyens d’améliorer leurs finances, sans avoir à se soucier de leur logement. Pour la Banque, cela signifiait que les employés étaient sur place le soir ou la fin de semaine. Dans certains cas, il y avait même une trappe entre la résidence et la succursale afin que les employés, agissant comme gardiens de sécurité non officiels, puissent facilement voir ce qui se passait en bas.

Un édifice était souvent acheté ou érigé à proximité, afin que le directeur puisse y vivre avec sa famille tout en supervisant la succursale locale.

Le premier exemple recensé d’hébergement gratuit fourni par BMO remonte à 1847, lorsque la construction de la nouvelle succursale principale à Montréal fut achevée. En plus de leur salaire, les employés avaient droit à du bois de chauffage, à de l’éclairage et à de l’eau. La pratique (sous une forme mise à jour) s’est poursuivie au moins jusqu’au milieu des années 1970. Les visiteurs de la succursale principale de Montréal peuvent toujours voir les portes de ces logements dans l’édifice à coupole.

Image : Photographie de la succursale de Curling à Corner Brook, à Terre-Neuve-et-Labrador, avec le logement attenant pour le directeur, vers 1970.