
Expositions
Le Service des archives organise, en personne et en ligne, des expositions de nos collections pour raconter l’histoire de BMO. Notre objectif est de vous permettre de mieux comprendre les moments déterminants de notre histoire.
Vie au travail et culture organisationnelle
Si le service à la clientèle a toujours constitué une priorité à BMO, la culture organisationnelle a toujours été importante pour les employés et la Banque. Cette exposition explore les divers emplois que les employés pourraient avoir occupés, les façons dont la Banque a favorisé une culture de réussite, ainsi que certaines des activités auxquelles s’adonnaient les employés.

1817 – Les premiers employés de la Banque de Montréal
À son ouverture, la Banque comptait un caissier, un comptable, un payeur et un payeur adjoint. S’y ajoutèrent bientôt un préposé aux escomptes, un autre teneur de livres et un porteur. Le caissier recevait le salaire le plus élevé et pouvait utiliser le logement de la Banque (que celle-ci mettait parfois à la disposition de son personnel). En 1817, la Banque a commencé ses activités avec ces sept personnes.

Au travail
Le premier grand livre de la Banque de Montréal couvre la période de 1817 à 1820. C’est un artéfact intéressant non seulement à cause de ce qu’il révèle sur la clientèle, mais aussi parce qu’il nous rappelle que les employés devaient consigner chaque transaction à la main. Il fallait donc que chaque caissier, teneur de livres et commis aient une belle écriture. Certaines banques se sont procuré des machines à écrire dès le tournant du XXe siècle, mais les machines à calculer – ou « arithmomètres » – étaient encore considérées comme des machines ayant une mauvaise influence, car elles étaient susceptibles de favoriser la paresse et la négligence.

De lourdes responsabilités pour le messager
Le règlement interne de 1817 de la Banque de Montréal stipule que « le messager est responsable de tout ce qui lui est confié et notamment de tous les montants qu’il recueille. Le cas échéant, il est également responsable envers la Banque ou toute partie intéressée des pertes dues à sa négligence, à ses erreurs ou à ses omissions dans l’exécution de ses tâches. » Dans les plus petites succursales, les tâches du messager étaient assumées par le porteur, qui en avait déjà pourtant beaucoup. Le rôle du messager a considérablement changé au fil du temps. Bien que parfois chargé de livrer des documents confidentiels ou des titres dont l’expédition ne pouvait attendre, il était plutôt responsable de la livraison du courrier interne et aidait les clients à remplir des formulaires ou à se diriger vers le bon caissier.

1884 – La Société de la caisse de retraite de la Banque de Montréal
La Société de la caisse de retraite de la Banque de Montréal, créée en 1884, figurait parmi les premières sociétés du genre au Canada. Elle avait pour but de verser une pension à tout employé de la Banque de plus de soixante ans, ayant dix ans ou plus d’ancienneté, déclaré inapte ou infirme et ne pouvant plus assurer correctement ses tâches. Elle versait aussi une rente aux veuves et enfants mineurs en cas de décès inopiné.

1901 – Le livre des règlements de la Banque
Cette version du livre, publiée en 1901, énumérait une imposante série de responsabilités et de devoirs concernant les activités bancaires, le personnel et le monde extérieur. Selon l’article 7, par exemple, le directeur devait « se tenir informé des nouvelles du voisinage ». Les instructions couvraient tous les aspects des activités, de la nature et l’utilisation des communications télégraphiques à la manipulation de la nitroglycérine pour le graissage des verrous.

Années 1910 – La ligue de hockey
Le club de hockey de la Banque de Montréal est créé lorsque le président de la Banque de Montréal, Lord Strathcona, annonce qu’il remettra une coupe à la meilleure équipe de hockey des employés de banque. Les matchs sont extrêmement populaires et attirent chaque fois plus de 4 000 spectateurs. La Banque de Montréal a écrasé la Banque Canadienne de Commerce lors du championnat interprovincial des banques de 1914, et on a composé un chant épique pour commémorer de façon spectaculaire les faits saillants de cette joute. Le dernier couplet décrit le résultat final : « Deux fois encore la rondelle traverse la ligne des buts de la Banque du Commerce. »

1916 – Une vie bien remplie
La Harris Bank tenait un événement annuel, instauré en 1916, pour permettre à son personnel de s’amuser pendant une journée.

Années 1930 – Le Service télégraphique
De 9 h à 17 h 30, le cœur du Service télégraphique, logé au Siège social, bat au rythme saccadé du téléscripteur, des points et des traits de messages envoyés en code morse et du chuintement des pneumatiques échangés entre les équipes du Siège social ou de la succursale de Montréal.
Dans les années 1930, le Service télégraphique et le système de transmission par fil privé de la Banque de Montréal étaient considérés comme le « nec plus ultra de l’équipement moderne ». Ils constituaient le noyau d’un système de communication très étendu qui assurait la liaison entre les succursales de la Banque de Montréal du continent et des pays d’outre-mer. Le téléscripteur pouvait envoyer et recevoir des messages, rendant ainsi possible une conversation dactylographiée, tout comme nous le faisons aujourd’hui en échangeant des messages texte sur un téléphone intelligent.
Ce qu’on raconte sur le téléscripteur : « Une première expérience avec un de ces appareils semble un peu bizarre, surtout quand il reçoit un message. L’appareil est là, seul, mais il tape le message tout comme si un sténographe le faisait fonctionner, mais cette personne est à des centaines de kilomètres. » Ce n’est là qu’un exemple de l’engagement de longue date de BMO à servir ses clients et les collectivités de manière novatrice.

Années 1940 – Les téléphonistes
Les téléphonistes agissaient une fonction importante pour servir les clients et les collectivités. Selon un document de 1949, les téléphonistes du Siège de direction de Toronto géraient 131 téléphones.

Années 1950 – Aides-comptables de la Harris
Au début des années 1950, près de 900 employés faisaient le suivi des comptes de la Harris, dont le nombre augmentait régulièrement.

Années 1960 – Le service de dactylographie
Autrefois, les dactylographes étaient réunis dans une même grande salle, leurs bureaux tous orientés dans la même direction. Le superviseur leur distribuait le travail et surveillait l’exécution. C’était un système très efficace – jusqu’à l’arrivée des ordinateurs personnels, qui ont ouvert la voie à d’importantes améliorations de la productivité.