
Expositions
Le Service des archives organise, en personne et en ligne, des expositions de nos collections pour raconter l’histoire de BMO. Notre objectif est de vous permettre de mieux comprendre les moments déterminants de notre histoire.
L’évolution de la publicité à BMO
En tant que première banque au Canada, la Banque de Montréal a produit de nombreuses et différentes publicités au cours de son histoire de plus de 205 ans. À travers cette exposition, nous parcourons les différents styles de publicité au fil des ans, de la première annonce publiée dans les journaux en 1817 aux publicités numériques du 21e siècle. Les campagnes de marketing et de publicité ont bien changé depuis le début du 19e siècle; voyons leur évolution à BMO!

Première publicité de BMO
Avant l’ouverture de la Banque de Montréal (alors connue sous le nom Montreal Bank) le 3 novembre 1817, une publicité parut dans le journal Montreal Herald le 23 octobre 1817 pour annoncer l’ouverture de la première banque au Canada.
La publicité est courte, factuelle et va droit au but. Elle comporte uniquement les renseignements essentiels que les clients doivent connaître à propos de la Banque : la date et les horaires d’ouverture, ainsi que les jours de rabais fixés aux mardis et vendredis.

La publicité au début du 20e siècle
La plupart des publicités pour la Banque au 19e siècle se limitaient à de petites annonces dans les journaux. Ce n’est qu’au 20e siècle que la publicité a commencé à évoluer.
Au début du 20e siècle, la publicité était principalement textuelle et rarement illustrée. Les quelques dessins montraient généralement l’extérieur de la succursale principale de Montréal, un point de repère facilement reconnaissable, comme le montre cette publicité. Le slogan le plus souvent utilisé dans les premières publicités, semblables à celle-ci, était simplement « Fondée en 1817 » ou, après le centenaire en 1917, « Fondée depuis plus de 100 ans ». Un siècle de services représentait une belle réussite, fièrement mise en avant dans des publicités publiées dans les journaux, les revues et même les programmes de théâtres.

Raconter une histoire
Très vite, les publicités commencèrent à inclure davantage d’images, souvent avec des histoires fictives entre des personnages dessinés. Cette publicité des années 30 montre deux pêcheurs discutant de l’aide que leur apporte la Banque de Montréal dans la gestion de leur activité de pêche. Ce type de publicité mettait en scène un client fictif expliquant que la Banque de Montréal était la meilleure banque pour satisfaire une large gamme de besoins, tant sur le plan des services bancaires aux particuliers que sur le plan des services bancaires aux entreprises. Ces histoires présentaient des clients de tous horizons, permettant à chacun de s’identifier et de découvrir ce que la Banque pouvait leur offrir.

« Around the Campus with Egbert »
Dans les années 1940, les services de marketing sont devenus plus intégrés aux activités de la Banque, ce qui a donné lieu à l’introduction de logos stylisés, de slogans et de campagnes publicitaires. En 1945, la Banque a lancé le slogan « “Ma Banque” pour un million de Canadiens. ». Le slogan apparaissait dans des publicités imprimées, ce qui a donné à la Banque une identité unique.
Entre 1946 et 1950, la Banque a publié une série de publicités destinées aux étudiants universitaires intitulées « Around the Campus with Egbert. La série a été publiée pendant l’année scolaire dans des publications universitaires à l’échelle du Canada et était souvent humoristique. Les publicités mettaient en scène un étudiant fictif, Egbert, qui évoluait dans la vie universitaire, tout en soulignant l’importance des comptes d’épargne pour les étudiants. Par exemple, Egbert se lamentant d’avoir manqué la soirée de première année, révisant à la dernière minute pour ses examens, vendant ses manuels scolaires pour gagner de l’argent de poche, ou peinant à jouer son rôle dans une représentation étudiante d’Hamlet.

Présentation des prêts aux améliorations agricoles.
Les campagnes publicitaires ont continué de se développer dans les années 1950, comme en témoigne la création de FIL, un personnage conçu pour promouvoir les prêts aux améliorations agricoles (les Farm Improvement Loans, FIL, en anglais).
FIL était représenté comme un petit lutin suggérant diverses façons d’utiliser les prêts à court et à moyen terme pour moderniser les fermes, comme l’installation de l’électricité ou l’achat de tracteurs et de trayeuses.

Attirer l’attention
Les publicités du milieu du siècle devenaient plus colorées. Bien que cette publicité sur le Plan de financement familial utilise les couleurs avec parcimonie, les touches de rouge parviennent à capter le regard.
À cette époque, les publicités comprenaient souvent une image de la brochure ou du dépliant correspondant à l’offre, permettant ainsi aux clients de repérer facilement ce qu’ils cherchaient lors de leur visite à la succursale. L’utilisation d’une formulation minimaliste dans les publicités est devenue plus courante, laissant les images et les titres parler d’eux-mêmes.

L’effervescence des années 1970
Les années 1970 ont apporté encore plus de couleur à la publicité. Ce dépliant sur le financement à l’habitation de 1974 utilise de nombreuses couleurs vives, y compris le « bleu de la Banque de Montréal » caractéristique de la marque de commerce BMO, lui permettant de se distinguer sur les présentoirs de brochures.
L’arrivée du logo du M souligné en 1967 a uniformisé davantage la marque de la Banque. Le M souligné était souvent couplé à d’autres slogans, comme « Qu’est-ce qu’on peut faire pour vous? » dans les années 1970, slogan qui encourageait les clients à se rendre en succursale pour discuter de leurs besoins bancaires avec un conseiller.

Faites la connaissance de Fred, la mascotte de l’hypothèque de BMO
Lancé en 1984, Fred, la mascotte de l’hypothèque, est devenu le visage des prêts hypothécaires de la Banque de Montréal. À l’époque, il représentait l’acquéreur de bien résidentiel moyen. En 1985, Fred a été utilisé dans le Guide personnel des hypothèques pour présenter aux clients les différentes options hypothécaires offertes par la Banque.
Fred n’a pas été utilisé uniquement dans les publicités imprimées; il était également présent sous forme de silhouette en carton grandeur nature dans les succursales pour promouvoir les prêts hypothécaires. On peut le voir sur de nombreuses photos de l’intérieur des succursales datant de cette période. Son apparence affable confortait l’idée des futurs acquéreurs que la Banque de Montréal pourrait concrétiser leurs rêves d’achat d’une propriété.

Une banque peut-elle changer?
Nombreux sont ceux qui ont été stupéfaits lorsque la Banque de Montréal a lancé sa campagne télévisée en 1997, en posant la question rhétorique suivante : « Une banque peut-elle changer? » Ce n’est pas tant la question elle-même qui a suscité la controverse, même si le thème était provocateur pour l’époque. Non, c’était plutôt la piste sonore : l’emblématique chanson « The Times They Are a-Changin’ » de Bob Dylan, l’hymne anti-establishment des années 1960. La campagne a permis à BMO de se démarquer de ses concurrents, à une époque où la plupart des gens ne voyaient guère de différence entre les grandes banques du Canada.

Simple, mais efficace
Ces dernières années, le marketing de BMO s’est simplifié. Les publicités modernes présentent souvent une photographie lumineuse accompagnée d’un texte blanc simple sur un fond bleu BMO. Dans le monde au rythme effréné du 21e siècle, les publicités doivent transmettre leur message rapidement et condenser une idée entière en un minimum de texte. En montrant plus qu’en expliquant, ce type de publicité incite les clients à se rendre à leur succursale locale et vivre alors une expérience bancaire plus personnalisée.