
Expositions
Le Service des archives organise, en personne et en ligne, des expositions de nos collections pour raconter l’histoire de BMO. Notre objectif est de vous permettre de mieux comprendre les moments déterminants de notre histoire.
Innovation en matière de services bancaires
À titre de première banque au Canada à offrir les services bancaires à l’auto et de première banque en Amérique du Nord à offrir une gamme complète de services bancaires par Internet, BMO a toujours été à l’avant-garde de la technologie en donnant à ses clients les moyens d’améliorer leurs finances par l’entremise d’innovations de premier plan. Les instruments, procédés et systèmes utilisés pour offrir des services bancaires ont changé au fil de l’histoire de la Banque pour laisser place à des outils plus modernes et efficaces. Voici un aperçu des services et de l’équipement qui nous ont aidés à servir nos clients.

1820 – Les livrets, ça vous dit quelque chose?
Innovation sur le plan de la commodité, ce petit document passait machinalement des mains des clients à celles des caissiers à chaque transaction. Parmi les archives de la Banque se trouvent des livrets bancaires datant de 1820 – trois ans après sa fondation.

1840s – Taille-plume
Avant l’utilisation des taille-crayon, le taille-plume servait à tailler en pointe le tuyau des plumes de certains oiseaux de manière à en faire des instruments pour écrire.

Sceau de cire
Un sceau de cire était apposé sur les documents importants afin d’en assurer l’authenticité.

1930s – Machine à écrire
Avant l’arrivée des ordinateurs, il y avait les machines à écrire. Elles étaient souvent difficiles à utiliser et étaient accompagnées d’un manuel « à lire avant d’écrire ».

1949 – « Ma banque au volant »
En septembre 1949, la Banque a reçu une couverture médiatique nationale sans précédent pour son introduction de services bancaires à l’auto à sa succursale située à l’intersection de la 10e Avenue et de la rue Granville à Vancouver. La Banque de Montréal était la première à offrir des services à l’auto au Canada, ce qui représente bien sa volonté de longue date d’être « la première ». Les guichets automatiques offrant des services au volant sont depuis devenus une caractéristique courante des banques nord-américaines.

1950s – La sécurité à toute heure
Dans les années 1950, la mise en place du service de dépôt à toute heure a rehaussé la sécurité et la commodité pour les clients en éliminant le risque de perte ou de vol d’argent conservé dans l’établissement du client durant la nuit. Ce dépôt en tout temps était rattaché à une volonté générale d’améliorer continuellement les services aux entreprises durant les années d’après-guerre.

1952 – Une banque pour les enfants
En 1952, la Banque de Montréal était le seul établissement bancaire à avoir un guichet où les jeunes pouvaient effectuer des transactions (généralement des dépôts, détenus en fiducie). Les enfants recevaient un livret, destiné à leur inculquer la valeur de l’argent et de l’épargne.

1953 – La magie du GÉNIE
Le 1er juillet 1963, BMO annonce le lancement de son système bancaire automatisé entièrement intégré : GÉNIE (GÉNération d’Information Électronique). Première du genre au Canada, cette machine de traitement des données fonctionnait par reconnaissance de caractères à encre magnétique. Elle pouvait comptabiliser 3 000 transactions bancaires à la minute.

1958 – Tenue de livres semi-électronique, 1958
Avec l’adoption de la technologie National Cash Register (NCR), les opérations de comptabilisation et de vérification prenaient désormais deux fois moins de temps qu’avec les méthodes antérieures et les clients recevaient « des relevés clairs et uniformisés ». Cette innovation était le fruit d’un processus permanent de recherche, d’adaptation et d’amélioration des systèmes technologiques clés de la Banque.

« Ma banque trottoir »
En 1958, une succursale de la Banque de Montréal à Saint-Lambert, au Québec, fut la première au Canada à offrir un guichet de service « au trottoir ». Ce nouveau dispositif permettait aux clients de faire leurs opérations bancaires sans même entrer dans la succursale.

1968 – Le chèque à sécurité absolue – la carte de paiement, 1968
À la fin des années 1960, la Banque lança un nouveau service international combinant les avantages de l’argent comptant et des chèques de voyage.
Le chèque à sécurité absolue, exclusif à la Banque de Montréal au Canada à l’époque, permettait aux clients d’avoir sur eux des effets garantis. Pour accepter les chèques à sécurité absolue, les marchands devaient vérifier la correspondance entre la signature figurant sur la carte de paiement du client et la signature figurant sur le chèque.
À la différence des chèques de voyage, ces chèques n’étaient pas payés d’avance, les frais étaient facturés aux clients seulement s’ils utilisaient les chèques. Le chèque à sécurité absolue fut l’une des façons pour la Banque de s’adapter aux besoins changeants des clients et à leur nouveau mode de vie.

1969 – MEC
En 1969, la Banque de Montréal annonçait un programme quinquennal pour créer un réseau en ligne de succursales qui aurait une connexion en temps réel à un ordinateur central. Le système fut salué comme le « développement le plus révolutionnaire de l’histoire de l’activité bancaire canadienne et une première mondiale sur le plan de sa portée ».
Le nouveau système allait relier 1 100 succursales réparties sur six fuseaux horaires au moyen de terminaux de transmission liés à un gros ordinateur central, l’IBM 360 modèle 65, installé à Toronto.
Le système MEC dota la Banque de Montréal du plus grand réseau de terminaux bancaires au monde. L’augmentation de l’efficience a permis d’offrir une commodité aux clients et de fournir au personnel des succursales des capacités élargies qui leur ont permis de se concentrer à donner aux clients les moyens d’améliorer leurs finances.

1970s – Le dictographe
Cette pièce d’équipement de la technologie des télécommunications était installée dans les bureaux de la haute direction du siège social de la Banque à Montréal. Le dictographe servait d’interphone complémentaire qui permettait à un petit nombre de dirigeants de communiquer directement entre eux. D’après les étiquettes des boutons d’appel, cette machine était utilisée par les plus hauts responsables de la Banque vers la fin des années 1970.

Caissier d’acier
Le caissier d’acier a quant à lui fait son entrée au Québec à la fin des années 1970. Les clients pouvaient laisser leurs dépôts, leurs factures et leurs livrets dans une sorte de boîte aux lettres et le personnel de la succursale procédait aux transactions après les heures d’ouverture. Les livrets et les reçus étaient par la suite envoyés par la poste aux clients, ce qui réduisait les files d’attente en succursale et faisait gagner un temps précieux aux clients.

La banque à votre portée, en tout temps
Le guichet Instabanque était une grande innovation sur le plan de la commodité, puisqu’il offrait aux clients l’accès en tout temps à des services bancaires automatisés, y compris la possibilité de faire des dépôts et des retraits en espèces, de régler des factures, d’effectuer des virements et plus encore.
Apparus au milieu des années 1970 à Toronto, à Calgary et à Vancouver, les guichets Instabanque permettaient aussi aux clients de demander qu’un conseiller communique avec eux par téléphone ou par la poste.

1973 – BMO introduit Mastercard au Canada
En 1973, la Banque de Montréal est entrée dans le système de cartes Interbank, ou système de cartes de crédit, avec la Banque provinciale (plus tard la Banque Nationale) sous le nom de Master Charge. À l’époque, le Canada était l’un des plus importants marchés du monde en ce qui a trait à cette nouvelle technologie.
La banque a choisi la Master Charge puisque cette carte de crédit bancaire universelle était la plus connue et la plus acceptée dans le monde, à l’époque. La Master Charge est devenue ce qu’on appelle maintenant la carte Mastercard.

1976 – Guichet Tyme
En 1976, M & I a mis en service le tout premier guichet automatique du Wisconsin.

1979 – L’Inter-Service devient réalité
BMO a été la première banque canadienne à offrir le service bancaire intersuccursales. Dans son allocution à l’assemblée annuelle de la Banque en 1979, le président W. D. Mulholland déclara : « Les clients de la Banque de Montréal peuvent dorénavant effectuer des dépôts et des retraits et obtenir le solde de leur compte dans n’importe quelle succursale en direct au Canada, comme s’il s’agissait de leur succursale attitrée. »

Téléguichet
En février 1979, la succursale principale de Winnipeg de la Banque de Montréal a inauguré ses téléguichets dans le hall du rez-de-chaussée. Ces nouveaux guichets reliaient les clients aux employés par l’intermédiaire d’écrans de télévision quatre couleurs munis de téléphones. Les transactions s’effectuaient entre les employés et les clients au moyen de tubes pneumatiques. Ces guichets visaient à attirer les jeunes professionnels qui se rendaient au travail à pied.

1983 – Première télébanque au Canada
En 1983, la Banque de Montréal a été la seule banque canadienne à participer à un projet de recherche sur les services bancaires à domicile, par lesquels certains clients pouvaient effectuer leurs transactions à la maison au moyen d’un terminal d’ordinateur à clavier relié à leur téléviseur et à leur téléphone. Le service avait été conçu en particulier pour les cultivateurs et les entreprises situées en région rurale pour leur permettre d’accéder aux renseignements sur leurs comptes, quelle que fût la distance qui les séparait de leur succursale de la Banque de Montréal.

1984 – Cirrus
En 1984, la Banque de Montréal a été la première banque canadienne à annoncer des projets visant à relier son réseau de guichets automatiques (GA) à un autre réseau de GA par l’intermédiaire de Cirrus (un réseau de GA américain à l’époque, devenu mondial). Cette nouvelle compatibilité a permis à BMO de mieux servir les clients partout en Amérique du Nord.

1988 – BMO Ligne d’action
En 1988, la Banque de Montréal a lancé un service de placements autogérés pour ses clients. Puis, en 2000, la Banque a proposé le service de placements autogérés en ligne. Depuis ce temps, BMO Ligne d’action a pris de l’envergure et est devenue le service de placements primé que les Canadiens connaissent.
BMO Ligne d’action offre des outils de pointe et novateurs à ses clients ainsi qu’un soutien centré sur leurs besoins pour les aider à progresser vers leurs objectifs. Le service leur donne accès aux recherches, menées de façon indépendante, de chefs de file du domaine, et à des ressources informatives qui leur procurent les connaissances et la confiance pour prendre des décisions éclairées à propos de leurs placements. Les applications pour mobiles et tablettes permettent aux clients d’accéder à leur compte et de faire leurs transactions bancaires en tout temps, où qu’ils soient.

1989 – Un chef de file de la technologie EDI
En septembre 1989, la Banque de Montréal, en collaboration avec Telecom Canada, a mis en place le premier processus de commande automatisé. Le processus avait recours à l’échange de documents informatisés (EDI), qui consistait en l’échange électronique de documents commerciaux, comme des bons de commande et des factures, par communication entre ordinateurs.
Dans les années 1990, la Banque était devenue un leader reconnu en matière de services bancaires électroniques et un acteur proactif de la mise au point, du déploiement et du perfectionnement de l’échange de documents financiers informatisés à l’intérieur du système de paiements canadien.

1996- mbanx
En 1996, BMO réalise une première en Amérique du Nord en lançant mbanx qui offre une gamme complète de services bancaires par Internet. mbanx était un tout nouveau concept, une entité bancaire virtuelle conçue en fonction des besoins et de la réalité de clients pressés par le temps. Le nouveau système a montré que BMO avait compris le potentiel d’Internet et n’avait pas peur de repousser les limites des services bancaires afin de servir ses clients de façon novatrice.

2015 – Succursale intelligente
En 2015, BMO a mis à l’essai ses nouvelles succursales intelligentes, de petites succursales aux capacités technologiques améliorées.
La différence la plus marquée entre une succursale traditionnelle et une succursale intelligente est l’absence de caissiers dans la succursale intelligente. Le personnel est doté d’appareils sans fil, ce qui lui permet de circuler librement dans la succursale pour offrir une aide accrue aux clients et interagir davantage avec eux.
À une succursale intelligente, les clients peuvent être instantanément mis en contact avec un représentant de la Banque par « assistance vidéo ». Selon leurs besoins, ils peuvent être dirigés vers un spécialiste.

Retraits sans carte
En 2015, BMO Harris Bank a lancé le service Mobile Cash, la façon de retirer des fonds sans carte. La technologie permet aux clients de retirer de l’argent des guichets automatiques désignés de BMO Harris au moyen de leur téléphone intelligent, ce qui leur permet de gagner du temps tout en améliorant la sécurité.

2016 – Portefeuille futé BMO
En 2016, BMO Gestion de patrimoine a inauguré le service Portefeuille futé BMO, un service numérique de gestion de portefeuille abordable. Le service Portefeuille futé BMO propose une approche « autonome » en phase avec les objectifs des clients en matière de placements. Bien que le service soit numérique, une équipe d’experts en gestion de portefeuille prend toutes les décisions de placements. Cet outil puissant est un autre exemple de la façon dont nos équipes offrent des produits, des plateformes et des conseils de premier ordre dont les investisseurs ont besoin afin de progresser vers l’atteinte de leurs objectifs de placement.

Authentification biométrique sécurisée
En 2016, BMO a annoncé le lancement progressif du premier programme de carte de crédit d’entreprise biométrique au Canada et aux États-Unis, permettant aux titulaires de cartes de valider leurs transactions d’achats en ligne au moyen de la reconnaissance faciale et des empreintes digitales.